Note d’analyse d’octobre 2024 sur la désinformation : tendances sur les réseaux sociaux en Afrique de l’Ouest francophone

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En octobre, trois rédactions bénéficiaires du financement de l’Organisation internationale de la Francophonie, dans le cadre du projet de Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre la désinformation, ont collecté des fausses informations circulant en Afrique de l’Ouest. Les rédactions de Tama Média, de la Voix de Mopti et de Sétanal ont publié la cinquième note d’analyse sur les tendances des fausses informations en ligne le 9 janvier 2025.

Collecte des fausses informations

En octobre 2024, notre dispositif a capté 37 fausses informations :

  • Facebook : 17
  • X (anciennement Twitter) : 8
  • TikTok : 12

Popularité des comptes de la diaspora

Les analyses des profils des diffuseurs de fausses informations ont révélé la popularité de certains internautes vivant en Europe et en Amérique, grâce à la diffusion de contenus en langue locale parlée dans leur pays d’origine.

« La particularité et ce qui fait leur force auprès des internautes est de communiquer en s’exprimant dans les langues locales. Ils sont populaires sur des réseaux sociaux comme YouTube et TikTok, qui sont des plateformes de diffusion vidéo par excellence, ainsi que sur Facebook », explique la note.

Facteurs favorisant la désinformation

Contrairement à leur pays d’origine, les membres de la diaspora bénéficient d’un accès facile aux technologies de l’information dans leur pays d’accueil. Cependant, d’autres motivations existent également, lit-on dans la note. « Les motivations derrière la propagation de fausses informations peuvent être variées, allant de la volonté de soutenir des causes politiques spécifiques à la simple désinformation par manque de vérification des sources. »

Pistes de solutions

Pour lutter contre cette désinformation issue de la diaspora, la note propose plusieurs solutions :

  • Mettre en place des mesures pour vérifier les informations avant de les partager.
  • Sensibiliser les membres de la diaspora aux dangers de la désinformation.
  • Encourager les plateformes de réseaux sociaux à renforcer leurs politiques de vérification des faits.

Vous pouvez lire et télécharger la note d’analyse du mois de septembre sur la désinformation en Afrique de l’Ouest francophone ici.

La Rédaction


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