Micro-trottoir Sanction de la CEDEAO: « Je pense que ces sanctions sont mauvaises pour le Mali »

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Lors du dernier sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Accra au Ghana, des sanctions individuelles ont été prises contre les autorités de la transition. La Voix de Mopti a tendu son micro à trois jeunes influents de la ville de Mopti par rapport aux sanctions individuelles. ( Le gel des avoirs, l’interdiction de voyager…).

Oumar Sangalaba

« Ces sanctions ont bien un impact sur le pays. Le pays ne pourra pas faire face à ces sanctions individuelles, ils ne pourront pas gouverner ce pays dans la stabilité. Il ne faut pas se leurrer et  dire que ces sanctions ne font rien au peuple malien. Ils ont un impact négatif pour moi. Les sanctions pèsent beaucoup dans la gestion du pays. Cela peut être un facteur qui poussent  le peuple à se retourner contre les autorités.»

Mahamadou Kouma

«Je pense que ces sanctions sont mauvaises pour le Mali.  Peut-être que les autorités de la transition ont leur propre plan. Je rejoins le gouvernement, la CEDEAO doit comprendre que le Mali est en guerre. Ces sanctions peuvent créer des problèmes voire jouer sur la préparation des élections. Je pense qu’on doit faire des explications pour pouvoir avoir des accords en vue de stabiliser le pays.»

Hamadoun Bah

«Ces sanctions isolent nos autorités, mais ça peut emmener un sentiment de révolte venant de la population parce qu’en voyant leurs autorités sanctionner, cela peut provoquer un sentiment anti CEDEAO. Surtout que la CEDEAO est peu apprécié avec des suspicions de faire le jeu de la France. Mais, le Mali est obligé de travailler avec la CEDEAO, car aujourd’hui on est pas 100% indépendant. Nous n’avons pas notre propre monnaie, on ne contrôle que 30% de notre territoire et puis nous dépendons aussi des partenaires techniques et financiers. Les autorités de la transition ne devront pas se mettre dos-à-dos avec la CEDEAO. Il faut qu’il essaye de négocier. S’ils veulent proroger la transition, il faut essayer d’avoir des accords. Sinon, aucun régime ne peux supporter les pressions internes et externes en même temps.»

La Rédaction

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