Les changements climatiques : l’énergie renouvelable comme remède

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Les Maliens font face aux effets des changements climatiques au Mali. Pour y faire face, l’utilisation des énergies renouvelables est fortement recommandé.

Les changements climatiques sont devenus un fléau qui a des impacts considérables sur les communautés. Les effets négatifs des changements climatiques affectent plusieurs secteurs d’activités. Tels que, l’agriculture, l’élevage, la pêche et le transport.

Les conséquences de ces changements climatiques se sentent partout aujourd’hui et aucun domaine n’est épargné. On peut citer, entre autres, la hausse des températures, les périodes de sécheresses longues, la baisse des précipitations ; les pénuries d’eaux au sein des fleuves, des bassins, des puits, la réduction d’eau dans le système de production agricole et aussi l’avancée du désert. Cette situation est une perturbation majeure dans la vie des populations rurales et urbains. 

Selon l’agence nationale de la météorologie du Mali : « on note une réduction significative de plus de 30 % du niveau d’eau des fleuves, surtout pour le fleuve Niger à Koulikoro ».

Pour le capitaine Mahamadou Dembélé, chef de division réglementation à la direction régionale des eaux et des forêts à Mopti, la région de Mopti est vulnérable face aux effets des changements climatiques, surtout la vie des communautés à travers le déplacement forcé des populations rurales vers les centres urbains, causé par la sécheresse des sols, l’augmentation de la chaleur et la perturbation pluviométrique : « la baisse de la production agricole se manifeste principalement à travers l’insuffisance des rendements, comparativement aux années passées », ajoute-t-il. 

L’utilisation extrême des intrants agricoles modernes provoque l’affaiblissement des sols. Les sables par leur mouvance avancent à grands pas, diminuant la quantité et la qualité des eaux des fleuves. Ces phénomènes constituent, en effet, les impacts des changements climatiques.

 Les solutions de résilience

Face aux effets des changements climatiques, les communautés doivent adopter certaines mesures pour faire face aux impacts. Ce sont des initiatives qui visent à amoindrir la fragilité de l’écosystème. 

Certes, la perturbation climatique se retrouve à l’échelle internationale, mais au Mali, on doit mener certaines activités pour freiner les impacts des changements climatiques afin d’être résilients. 

Pour cela, les communautés doivent aller vers les innovations technologiques. Par exemple, dans le domaine agricole, il existe des semences améliorées qui augmenteraient la productivité des semences, la foresterie qui dans nos localités est appelée (le jujubier amélioré).

 L’utilisation des énergies renouvelables

Les formes d’adaptation sont nombreuses et variées, la forme la plus efficace reste le changement des comportements des populations en plantant plus d’arbres dans nos communautés et en donnant plus de valeurs aux forêts. Les communautés doivent cesser la coupure abusive des arbres, provoquant la déforestation et accélérant les effets du changement climatique. 

Pour palier aux risques liés aux effets des changements climatiques, les efforts qui doivent être menés afin de réduire les conséquences sont nombreux, ce sont des mesures entreprises de manière à anticiper avant une catastrophe. 

Selon toujours le capitaine Dembélé, pour s’adapter aux changements climatiques, il faut l’utilisation des panneaux solaires :

« Le Mali a le soleil en abondance et doit profiter du rayonnement solaire pour en faire une source d’énergie renouvelable », explique monsieur Dembélé. 

Dans le domaine agricole, les agriculteurs doivent utiliser plus d’engrais organiques qui nourrissent mieux la terre (qui sont les fientes des ovins et bovins). On doit aussi cultiver et gérer les pâturages dans le but d’accroître le stockage du dioxyde de carbone dans les sols.

Dans le secteur de l’énergie, on peut aller à la substitution du charbon par le gaz. L’utilisation d’énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermique et hydroélectrique) nous amène sûrement vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du changement climatique. Selon toujours, le Capitaine Dembélé, « tout ce qui provoque l’émission des gaz à effet de serre devrait être substitué naturellement ».

En plus des mesures d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques, l’homme est obligé de changer ses comportements pour avoir une vie meilleure et changer son cadre de vie de façon rationnelle. Seul le respect des mesures d’adaptation et d’atténuation permettront de minimiser les conséquences.

YOUSSOUF TRAORÉ

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